Nous avons eu la chance d'intervenir au sein de l'école de Courniou dans le cadre d'un concours de soupe organisé par les enseignantes. Un grand merci pour leur accueil ! Les enfants nous ont fait part de leurs connaissances des différents légumes d'Automne lors d'un quizz ludique et ont pu découvrir ces différentes familles, lors d'une présentation faite par nos soins expliquant la croissance d'un plant du semis jusqu'au moment de la récolte.
Les enfants ont ensuite pu sentir et toucher les graines ainsi que les légumes puis ont choisi par équipe ceux qu'ils allaient mettre dans leur soupe. Attention, chaque préparation ne pouvait contenir que quatre légumes différents ! Deux semaines plus tard, nous avons pu goûter toutes ces délicieuses soupes faites avec amour ! Quel délice ! L'association a offert à toutes les équipes des sachets de graines pour de futurs et savoureux potages. Un grand merci aux enfants pour leurs magnifiques dessins !
Les paniers de l’hiver, composés de butternut, de radis roses et noirs, de poireaux, de carottes, de betteraves, de mâche, de brocoli et autres choux de la saison blanche sont maintenant des souvenirs qui nous font ressentir cette longue attente avant les prochaines bontés de l’été. Toutefois, ce petit creux, sans faim pour autant, est un espace où le fumier entre en jeu. En fin d'hiver, déposé dans son lit douillet, le fumier est tassé puis arrosé. La température grimpe, redescend puis se stabilise. Les semis applaudissent. Ils vont pouvoir s’installer bien au chaud ! La couche-chaude étant prête dans la première serre, il est maintenant temps d’installer la seconde fraîchement débarquée.
C’est reparti pour un tour ! Nous montons les arceaux, constatons nos erreurs de montage étrangement identiques à celles de l’an passé, recommençons avec enthousiasme, puis nous étonnons que les positions des charnières aient été situées au pif ! Il en fallait pour...
L’été 2020 aura été intense. Le tracas que peut engendrer la différence parfois très importante de température d’une semaine à l’autre et parfois même lors d’une même journée ainsi que l’excitation que procure une production grandissante de légumes que l’on attend de manger toute l’année ont fait de ces quelques mois une période mémorable. Même s’il restait à faire de nombreux semis, rempotages et plantations pour préparer l’hiver, l’entretien du jardin demeura le travail le plus fréquent à effectuer. Ce dernier reste très important pour que les plants grandissent à leur aise sans manquer ni de soleil, ni d’eau, en cette période cruciale.
L’été, il n’y a plus l’ombre d’une seule limace ! Elles partent en vacances, profondément dans le sol humide et sombre. Chic chic chic, nous pouvons faire tant de semis directs : carottes, betteraves, épinards, mâche, radis épais… Les journées sont si longues et chaudes que tout pousse très...
A ceux qui souhaitent voyager sans avoir à partir et se sentir dépaysés à moindre frais, venez donc à la bambouseraie naturelle de Courniou via Air-Panda, la ligne pour les petons qui n’ont pas froid aux yeux ! A une quinzaine de minutes de marche du jardin, Isabelle, Sophie et Matthieu ont pu se mettre dans la peau d’un panda et récupérer les bambous manquants pour la plantation des solanacées de cette nouvelle saison. L’un se mit à la sélection ainsi qu’à la coupe avec la scie manuelle et les deux autres à la taille à l’aide de sécateurs.
Il fallut choisir autant que possible des bambous suffisamment grands pour pouvoir récupérer à la fois la partie basse, plus robuste, pour les pieds de tomates et de poivrons ainsi que la partie haute, pour les pieds d’aubergines. La production de fruits issue des pieds de tomates ou de poivrons étant plus intense que celle des aubergines, ces dernières semblent se satisfaire d’un soutien moins...
La serre installée et bien aménagée, les premiers semis de l’année ont pu être lancés ! Nous avons commencé par semer des choux-raves mais patatras, lorsque, plus tard, nous les avons mis en terre, les limaces en avaient fait un self-service ! Nous avons alors essayé plusieurs idées pour les éloigner : les coquilles d’œufs broyées, le marc de café, la cendre de bois mais rien n’y a véritablement fait.
Nous sommes alors allés à l’une des scieries de Courniou pour récupérer de la sciure de bois. Nous en avons mis autour des salades nouvellement plantées et des quelques choux-raves rescapés. Depuis, plus aucun décès à comptabiliser et qu’un très faible taux de feuilles croquées ! :)
Au mois de février, au chaud dans la serre, nous avons fait les semis de salades, de céleris-raves, de poireaux d’été...
Pour installer la serre de 24 mètres carrés, nous avons dû, avant toute chose, aplanir la zone. Pour ce faire, nous avons scalpé toute la surface à la houe maraîchère puis, à l’aide d’un coffrage, formé une butte de terre en contrebas tassée à la masse et finalement, comblé de broyat toute la zone jusqu’à hauteur de la butte.
Nous avons par la suite monté sur cette zone aplanie les arceaux et les deux portes de la serre. Il fallut alors creuser une tranchée de 30 centimètres de profondeur tout autour de la structure, excepté au niveau des portes, pour ensuite y enfouir de part et d’autre les bouts de la bâche. Après avoir remis et tassé toute la terre sortie, nous avons pu vérifier grâce à des rafales de vent très importantes que la serre tenait bien le choc malgré quelques balancements inquiétants.
Afin de chauffer la serre pour cette fin d’hiver et le début du printemps, nous avons fait le choix d’un chauffage naturel : la couche-chaude ! Nous avons récupéré huit grandes...
Au départ, l’association n’avait pas encore d’espace pour accueillir les semis. Ces derniers ont malgré tout pu voir le jour dans l’une des serres des Jardins de Malibert situés à Babeau-Bouldoux grâce à la gentillesse de Cécile et Olivier.
Les ânes, proches de la serre, nous ont accompagnés durant cette période exprimant parfois quelque encouragement et un peu plus souvent un besoin de caresses ou de foin frais.
Par la suite, il fallut s’organiser pour s’occuper des semis prévus chaque mois, mettre en terre les plants qui étaient prêts tout en continuant de réaliser les planches et les chemins. Le temps nous manqua pour la gestion quotidienne de l’enherbement qui s’intensifia durant l’été et eu un impact négatif sur la croissance de certaines plantes. Il fallut également réaliser quelques expéditions afin de récupérer des tuteurs prévus pour...
Sur cette prairie, nous avons pour premier objectif de créer 32 planches (i.e., des bandes de culture) de 12 mètres carrés chacune soit des zones de 10 mètres de long et d’1,20 mètre de large. L'ensemble de ces bandes sera divisé en deux « îlots », Alpha et Bêta, séparés en quatre zones, A, B, C et D, comportant chacune quatre planches.
Ce zonage facilitera la rotation des cultures, c’est-à-dire, le type de plants à cultiver dans une planche en fonction de la famille de légumes qui s’y trouvait l’année précédente. Chaque famille puise dans le sol certains types de nutriments. Pour lui permettre de recréer ces nutriments prélevés durant l’année, nous avons fait le choix, autant que possible, de laisser un délai de trois ans entre le moment où une certaine famille entre dans une zone et le moment où elle s’y établira de nouveau.
Nous utilisons une méthode pour créer chaque bande de culture. Premièrement, nous passons...